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La réalité virtuelle est, depuis plusieurs années, un domaine en pleine ascension, et ce grâce à son utilisation dans des domaines de plus en plus variés. Nous pouvons, par exemple, citer les films d'animation ou les effets spéciaux occupant une place désormais non négligeable dans nos salles de cinéma. Nous pouvons également citer les métiers du génie-civil utilisant énormément la représentation virtuelle mais également l'industrie, l'aviation, la publicité ou le multimédia. Nous allons ici nous intéresser au domaine de la simulation d'agents autonomes au sein d'environnements virtuels. Ces environnements 3D sont apparus dans un premier temps dépourvus d'entités mobiles et purement géométriques. Des personnages virtuels y ont, par la suite, été ajoutés, créant ainsi une pseudo-vie au sein même de ces environnements. Ces personnages n'étaient qu'animation, ils suivaient une trajectoire déterminée au préalable par leurs créateurs respectifs. Au fur et à mesure, ces personnages se sont dotés d'une certaine autonomie, ils étaient désormais capable d'analyser brièvement le monde extérieur afin de choisir la meilleure stratégie à adopter. Puis, dans un souci d'automatisation des procédés d'animation, le problème posé fut de doter les entités dynamiques d'un comportement plausible, d'où le nom d'animation comportementale pour ce nouveau domaine. Cette automatisation de l'animation a ensuite permis de tendre vers la simulation d'humanoïdes autonomes.
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